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Re: En descendant le Rhône

MessagePosté: Lun 11 Mai 2020 21:04
par Baron (ex Dragon)

Avignon-Vallabrègues ( en Occitanie) dernier bief avant la Camargue.
Encore deux mots, avant de passer le stylo ou la souris à Jean-Baptiste (merci).
Petite anecdote de vélo. Le dimanche des Rameaux 1995, très très fort mistral (+ de 100 km/h) et pour traverser le pont d'Aramon, nous tenions le vélo d'une main et la rambarde de l'autre.
Mes coéquipiers cyclos n'étaient pas des enfants de cœur dans ce domaine (tous Diagonalistes et quelques Paris Brest Paris) nous partions sur un brevet de 200 km sur la journée.
Baron

Re: En descendant le Rhône

MessagePosté: Mer 13 Mai 2020 07:01
par CITERNA 12
Dans le bassin de Beaucaire, on peut y voir plusieurs barques en attente, qui attestent du trafic vers le port de Sète.
Le "canalou" HPLM est le BÉCASSE. Le rhodanien avalant est le GALLIENI.
Depuis l'aménagement de Tarascon, comme à Peyraud, un barrage interdit l'accès du bassin de Beaucaire par le Rhône. Et par le canal, actuelement, l'écluse du Nourriguier est indisponibble. Donc Beaucaire est inaccessible.
Les couchées de remonte (par le bras de Beaucaire) était : Beaucaire, ile des Assassins, Vallabrègues, Aramon. Les Issarts (en face de la confluence de la Durance, Avignon, appontement du S.E.A. (Service des Essences aux Armées ou quai de La Ligne (de descente également mais il n'y avait pas beaucoup de place pour virer.
Et maintenant, on passe par le bras de Tarascon.
En effet, Vallabrègues est en Occitanie, dans le Gard, car au moment du découpage, ce village etait enrive droite d'un bras du Rhône. De même, la commune du Pouzin, Ardèche , en rive droite, s'étend de 3km environ en rive gauche.
Et l'anecdote du jour :
"...sûrement selon l'expression "plus près de vingt que de zéro "ou, plus batelière "chargé au mètre quatre vingts", le "pitaine" s' engage dans la Durance et se retrouve engravé près de Courtine. Longtemps, ses collègues lui ont demandé s'il avait eu le feu vert à Serre-Ponçon..."
JB

Re: En descendant le Rhône

MessagePosté: Mer 13 Mai 2020 07:58
par Marcel21
Bonjour les déconfinés.
Pour le canalou, je pense plutôt au BECASSINE pinardier de l' HPLM.( Avec modération.)

Re: En descendant le Rhône

MessagePosté: Mer 13 Mai 2020 08:06
par ledoux
Oui c'est Bécassine

Re: En descendant le Rhône

MessagePosté: Mer 13 Mai 2020 13:03
par Baron (ex Dragon)

Merci aux Vérificateurs de devises et Jean-Baptiste (perso je ne voyais pas assez bien.)
Je laisse le soin de commenter la suite : Petit Rhône, Arles, la Camargue et Port Saint Louis du Rhône.
A plaisir de te lire JB
Baron

Re: En descendant le Rhône

MessagePosté: Mer 13 Mai 2020 15:24
par CITERNA 12
Et oui, BECASSINE (je suis). J'aurai du vérifier. Le BECASSE est un ponton.
Reprenons notre descize à Beaucaire. Très rapidement en rive gauche, nous avons une usine de pâte à papier, ex C.D.R. (Cellulose du Rhône) puis La Rochette Cenpa puis ? Que du résineux maintenant, mais avant la décolonisation de l'Algérie, plusieurs barques y étaient en attente pour décharger de l'alfa. À l'époque aussi, du vin arrivait par Sète et les pinardiers (dont BECASSINE) montaient jusqu'à Beaucaire et étaient alors pris en remorque par les Rhodaniens. Paradoxalement, il y avait un moins d'eau au niveau de Saujan PK 276, juste en amont du départ du canal d'irrigation du Bas-Rhône Languedoc.
Et une belle vue d'Arles, surnommée La Capitale car nous y avions notre "pied-à -terre", juste entre la place du Forum (boisée) et le couvent des Dominicains, au bord du fleuve, grande bodèga de la Féria Pascale.
En rive gauche, le quai de La Roquette où nous étions, bien sûr, très souvent. Et Trinquetaille en face.En aval en RG, le chantier Satre-Barriol.
Puis effectivement, nous attaquons la Camargue, le Rhône apaisé. Mais attention tout de même au seuil de Terrin et ses rochers. Si j'ose dire, haut lieu de naufrages dans l'Antiquité.
En amont de Terrin, on aurait pu remarquer le domaine de Prends-té-Garde (méfi en provençal). À rapprocher de Printegarde juste en amont de la rivière Drôme. Après avoir croisé le bac de Barcarin, een face Les Salins-du-Giraud, nous apercevons la Tour Saint-Louis et éclusons avant de passer sous le pont levant (ancien) et de nous retrouver en eau salée dans le bassin, autrefois très actif.
JB

Re: En descendant le Rhône

MessagePosté: Ven 15 Mai 2020 11:50
par Baron (ex Dragon)

Nous voici au phare de Port Saint Louis du Rhône, notre descente est terminée ou allons nous jusqu'à Port de Bouc ?
Je reviens juste en deux mots sur Arles Nord.
Le port en amont des ponts en rive gauche est fluvial. Pas besoin de Dockers et beaucoup de grève en moins.
Petite anecdote : été 1977 ( ou 78) nous étions en descente et au niveau de l'ancien pont de Lunel, arrêt-buffet. Le pousseur est sorti des alvéoles, il y avait une ancienne pile non connue de la CNR.
Pas de casse pourtant le choc était violent. Tous au niveau bas des coursives pour détecter une brèche.
Baron

Re: En descendant le Rhône

MessagePosté: Ven 15 Mai 2020 15:29
par CITERNA 12
On va effectivement pousser jusqu'à la passe de Port-de-Bouc.
Mais avant, petit retour au Pouzin où, le monde (marinier) étant très petit, j'ai été en pension avec Didier et Edwige, des cousins d'Eddy.
Superbe photo du phare au bout du canal Saint Louis aligné sur la tour éponyme.
On peut rappeler dans le coin, des passages exceptionnels par Les Grandes Bouches (voir cette rubrique).
On pouvait être bloqué côté Saint Louis ou côté Martigues pour la traversée du golfe de Fos :
* par des pannes des ponts ou de l'écluse.
* par le brouillard (voir CHAMOIS au 5/1/2015)
* par du gros temps, mistral ou marin ( voir CHEVREUIL et DUGUAY-TROUIN, qui en ont souffert).
Sinon, le passage était agréable même avec un "petit" temps.
Quelques haltes à Port-de-Bouc pour attendre des ordres transmis à la maison Pommé. L'escale était bonne avec commerces, bistrots, cinéma, etc..
En face, l'un des trois ports pétroliers de chargement du coin, Lavéra.
Et du même bord mais côté mer, le quai de déchargement de la centrale thermique de Ponteau.
À suivre.
JB

Re: En descendant le Rhône

MessagePosté: Sam 16 Mai 2020 21:22
par Baron (ex Dragon)

Je reviens juste sur le port de Beaucaire qui est devenu un port pour la plaisance maintenant.
Un petit clin d’œil pour cette vedette hollandaise qui est de.....il suffit de lire.
Baron

Re: En descendant le Rhône

MessagePosté: Sam 16 Mai 2020 21:31
par Baron (ex Dragon)

Et voici mes 4 dernières cartes.
Je laisse le soin à J-B de dire quelques mots.
Je remercie Jean-Baptiste de ses commentaires, anecdotes et de son vécu sur le Rhône au début de la "canalisation".
Je vous propose maintenant, avant d'avoir retrouver notre liberté d'aller et venir d'effectuer un petit tour dans les Hauts de France.
Baron

Re: En descendant le Rhône

MessagePosté: Dim 17 Mai 2020 16:41
par CITERNA 12
Oui, Offendorf, le village de mes aïeux, et de nombreux mariniers antan.
La commune a édité un livre : La Saga des Bateliers d'Offendorf.
Je vais le relire puis j'essaierai de le mettre sur le site.
JB

Re: En descendant le Rhône

MessagePosté: Dim 17 Mai 2020 17:07
par CITERNA 12
Repartons de Port-de-Bouc.
Sur la CP 1, c'est la darse où l'on faisait escale. La même où l'on trouve la barque maritime hydro BAMBOU ou BELLONE.
CP 2, à gauche de cette darse, le chantier.
CP 3, Martigues. On s'amarrait à la pointe du milieu aux "Blocs", ou en face, à "la maison enchaînée"
CP 4, Il suffit de passer le (nouveau) pont
* tout droit, l'étang de Berre et au fond, le port de chargement de Shell (compagnie états-uniennes)
* sur la droite, une autre couchée, à vide seulement, car l'on plantait le nez dans le talus au lieu-dit Les Abattoirs. Et c'est là que j'ai voulu pointer le bout du mien, sortir de mon cocon !..
* plus loin, en empruntant le canal qui longe la berge sud de l'étang, on arrive au port de La Mède Compagnie Francaise de Raffinage, puis Elf, puis Total
Lavéra, c'est(ait) British Pétroleum.
* au delà de La Mède, nous croisons les Trois Frères (rochers) puis empruntons le canal de Marignane pour entrer dans le tunnel du Rove.
* et à la sortie, c'est L'Estaque (la chaine)
* à Marseille, on livrait le dépôt de Mourepiane ou celui du Parc â pétrole ou on avitaillait des navires, à quai ou en rade.
* on pouvait aussi y séjourner pour des periodes d'entretion (quai de La Joliette) ou en cale sèche (voir photos à CITERNA 12).
Et voilà, on termine le voyage en mon lieu de naissance (voir ci -dessus).
C'est la fin du "mano à mano" . Des commentaires d'autrui auraient permis d'autres compléments .
Par contre, je n'n'accompagnerai pas Baron dans Les Hauts de France car je n'y ai jamais mis les pieds, même sur un bateau !
Arrivaderci.
JB