VAGUS-VAGRANT

BATEAU JE SERS CONFLANS STE HONORINE

Deux passages cette semaine a Conflans, et vraiment rien de sympa a prendre en photo ... (j'espere que j'aurais plus de chance demain ou samedi).

J'ai donc jette un petit coup d'oeil rapide au bateau chapelle "Je Sers". Je mettrai quelques photos un peu plus tard.

Juste une question ; si je ne me suis pas plante, il s'agit d'une coque en beton. Aucune connaissance de ce type de coque, quelqu'un peut-il eclaire un peu ma lanterne ?

A ma connaissance, il y en avait plusieurs en commerce.
Ce que je peux vous dire, ma Belle-Maman, , dans les annees 45/50, elle faisait partie des Jeunesses Batelieres, et elle en a garde un tres bon souvenir,Ils partaient en camp.L'Abbe Belanger, etait le pretre du bateau-chapelle
Dans les archives ou les cartons, nous avons qqs photos de cette epoque.

BOnjour les veille-tards
En effet, je ne sais pas d'ou viennent ces chalands en beton mais c'en est bien...
Ne serait-ce pas la restriction de la guerre qui a fait que nous manquions de fer ??

Merci Vincent pour le renseignement... Je n'ai pas pu aller a Conflans cette semaine, je ne loupe donc rien !!

Hugo a écrit:La plupart de ces barges en beton arme ont ete fabriquees a Amfreville sous les Monts. le chantier se trouvait juste au dessus de l'ecluse, contre le quai ou se mettent de nombreux bateaux (il reste encore une partie du bassin ainsi que les batiments)

bonjour a tous
le petit bassin qui reste et celui en amont de la grande ecluse a 50 M maxi de la porte ecluse

C'est bien ce bassin et effectivement le dernier cahier du Musee de la batellerie est entierement consacre aux bateaux en beton (que l'auteur prefere appeler en ciment).

L'inventeur :
Ça se passe au XIXe siècle.
C’est encore l’histoire d’un mec… qui n’a rien d’un marin ; il est pépiniériste, profession on ne peut plus terrienne. Ce type a l’habitude de fabriquer de ses mains des caissons en ciment renforcé de fil de fer pour y mettre des orangers. Un jour, il se dit qu’il pourrait faire d’autres objets, plus élaborés, avec un matériau aussi docile. Il pense alors à un bateau, une simple barque, qu’il pourrait faire naviguer sur l’étang de sa propriété de Miramar, dans le Var. Mais le ciment (et le sable) ne sont pas assez rigides pour constituer seuls, une enveloppe capable de répondre aux exigences du vieil Archimède.
Joseph-Louis Lambot (c’est son nom) imagine alors une « combinaison de fer et de ciment » permettant de gagner en rigidité tout en diminuant le poids.
Et il fabrique sa barque (voir photo). C’est un gros engin de 2,96 m de long, 1,28 m de large, qui pèse… dans les 600 kg !. Mais ça marche. Tout fier, il promène sa petite famille qui applaudit. En fait, il en fait deux, identiques, l’une s’est perdue, mais l’autre existe toujours. Ces deux barques font l’objet d’un brevet déposé en 1855 et sont présentées à l’Exposition universelle, la même année. Elles

connaissent un su
ccès d’estime, sans plus, distinguées mais modestement primées.Au fil du temps, et bien avant le viaduc de Millau (en béton), les idées de Joseph-Louis séduisent plusieurs ingénieurs maritimes qui se jettent sur le béton pour construire des navires de mer, grands ou petits, péniches, cargos, bateaux de pêche, de guerre… et même l’église flottante « Je sers » amarrée à Conflans Sainte-Honorine. On en trouve de nombreuses traces au Service historique de la Marine. Entre autres, le plan joint imaginé par l’ingénieur Ghirardi pour une péniche de 30 m sur 7 et 2,35 m de tirant d’eau. Ces différents bateaux connaissent des fortunes diverses, car la mise en œuvre du matériau exige un savoir-faire très différent de ce maîtrisent les chantiers navals. Malgré de belles réussites (certaines toujours à flot) l’application du béton à la construction navale sombre peu à peu dans l’oubli.

Bonjour
La Régie RENAULT a eu aussi des chalands en ciment qui servaient de réserve à sable pour les moulages et un bâtiment en ciment pour les hydrocarbures du nom de CRETOLEUM.
Dans le bras de Meudon se trouvait il y a encore qulques années un remorqueur en ciment.
Il y a eu aussi les peniches du TOURING DE FRANCE et aussi celle de l'ARMEE DU SALUT.
Le port de la Coférence à Paris a servit de chantier de construction.
La Brise5

Bonsoir,

si on se réfère aux cahiers du Musée de la Batellerie on trouve comme ancienne devise au "Je Sers" "Langemarck" construit en 1919 à Amfreville sous les Monts

Christian

Série de cartes postales.

construit a Poses en 1919 L.70,36 m B. 8,10 m

C'est presque pareil mais plutot Amfreville sous les Monts..

Si vous n'avez pas encore vu sur le site AAMB j'ai mis la liste des "ciments" en complémént du cahier :

http://museebatellerie.blogspot.fr/p/complements-cahier-n.html

Guy (je prévoyais de le faire connaitre en décembre)

LA GROSSE ERREUR DE NOTRE PART:

Ce n'est pas LANDMARK mais LANGEMARCK la devise d'origine, commune de Belgique flandrienne, bien detruire pendant la grande guerre

Guy