VAGUS-VAGRANT

Dans la Revue de la navigation intérieure et rhénane du 25 juillet 1952, consacré à l'aménagement du Rhône à Donzère-Mondragon, on trouve un article sur la drague CNR 2 :



Une drague conçue par les Ateliers et Chantiers de Bretagne (ACB), à Nantes, pour l'entretien du chenal de la dérivation de Donzère-Mondragon.

En lisant cet article, j'ai repensé que j'avais toute une série de photos sur cette drague, que je n'avais encore pas publiées. En plus, les légendes manuscrites au dos sont détaillées et nous en apprennent plus, en voici quelques unes :

- Arles 11 juin 1951 - Drague ACB en construction aux chantiers Barriol à Arles



- 28 août 1951 - construction de la drague d'entretien pour Donzère



- 28 août 1951 - drague CNR 2



- Arles 4 octobre 1951 - construction de la drague d'entretien pour Donzère



- Arles 4 octobre 1951 - construction de la drague d'entretien pour Donzère



- celle-là, pas de légende :



- celle-là non plus, pas de légende, mais c'est celle qui a été reprise pour illustrer l'article de la Revue de la navigation intérieure et rhénane du 25 juillet 1952 !



- août 1952 - Donzère - Essais de la drague CNR 2 - criblage des matériaux




Donc une drague conçue par les Ateliers et Chantiers de Bretagne (ACB) et construite par les chantiers Barriol d'Arles ; pas de matricule lisible sur les photos.

Excellent article. Merci de nous le faire partager.
J'ai du voir cette drague.
La photo de la mise à l'eau à Arles montre le remorqueur CNR 1, et au fond au quai de Trinqutaille, un remorqueur deux cheminées (PROVENCE, LORRAINE, FRANCE ou RHÔNE ?). Leurs jours étaient comptés car ils ne pouvaient pas passer par la nouvelle écluse de Bollène, Ils faisaient alors un relais entre l'aval et l'amont. Ils ont été totalement abandonnés lors de la mise en service de la deuxième écluse, Châteauneuf-du-Rhône en 1957.

Construit à Arles comme sous-contracte de l'ACB?

oui, je pense que c'est ça, conçue par les ACB et construit à Arles parce que c'était sur le Rhône, sûrement...

Interressant, car sur le veritas marqué des ACB, ce qui explique quelquefois des imprécisions sur d'autres bateaux si l'on se réfère à une seule source.



Guy