VAGUS-VAGRANT

M.B.L. 39 il me semblais que GUY en avait parlé mais je ne retrouve pas

gUY EN PARLAIT ICI à regrouper

Donc
REVOLIN ex MBL 39 ex TAMSA 8
Li 8312 F

Canal des Ardennes 1965, 'un' Revolin et un Tamsa...

cordi

Harry

P14304 F me semble-t-il ?

Attention le REVOLIN en 1965, déjà à CITERNA, avait toujours Li8312 comme matricule.

et la nouvelle je ne connaissais pas!
Guy

Oui, sur cette photo on la voit bien, mais Harry avait mis cette photo sur son livre, mais moins nette, je n'arrivais pas à lire le mat.

Guy

"Renverser les Montagnes" on peut grace au BBQ Vagus...

Grace aux relevés de jeunesse de "craponne", le MONTAGNE à MORILLON-CORVOL fut P14304F,

donc ce Tamsa..

Guy

Un drame, faisant deux morts et deux blessés, est arrivé sur ce bateau du temps de l'Occupation, à Nancy ; il est relaté dans le journal collaborationniste « L'Écho de Nancy » du mercredi 28 octobre 1942, disponible en ligne sur Limedia Kiosque :

Tragique explosion à bord d'une péniche à Nancy DEUX MORTS ET DEUX BLESSÉS

Un tragique accident s'est produit lundi, un peu avant 15 heures, à bord de la péniche « Mont Blanc 39 », qui appartient à la société Navalsa et qui était amarrée quai Sainte-Catherine, à Nancy.

Le marinier. M. Albert Burckel, 40 ans, et un employé de la société avaient procédé au transvasement de 500 litres de mazout dars le réservoir en vue du prochain départ de la péniche. Ils venaient de mettre le moteur en marche quand une violente explosion dans la chambre des machines fut suivie d'un incendie à l'arrière de la péniche. Les sapeurs-pompiers appelés aussitôt se rendirent sur les lieux et purent maîtriser le sinistre.
Mais leur ambulance avait dû transporter deux blessés à l'hôpital et il y avait deux morts à déplorer.

Quand l'explosion se produisit. l'épouse du marinier. Mme Burckel, née Lina Roth, 41 ans, née à Kembs (Haut-Rhin), fut projetée en dehors de sa cabine et retomba à une dizaine de mètres contre le mur de la Navalsa. Au cours de leur intervention, les pompiers découvrirent, dans le fond de la cabine, le corps du jeune André Burckel, 11 ans. L'explosion, qui avait projeté sa mère sur la berge, l'avait laissé étourdi ou assommé à l'intérieur et il avait ensuite été brûlé par le commencement d'incendie.

Le patron, M. Burckel, avait pu sortir de la chambre des machines après l'explosion mais il était brûlé au visage. On dut le conduire de suite à l'hôpital en même temps que l'employé de la Navalsa, M. Roger Dufrène, chef de marine, qui lui aussi avait été brûlé.

Par suite de l'explosion qui dévasta l'arrière de la péniche, une voie d'eau s'est produite. Aussi, après avoir éteint le foyer d'incendie, les pompiers durent pomper l'eau pour empêcher la péniche de sombrer.
Une enquête a été ouverte par le commissariat du 1er arrondissement pour rechercher les causes de ce tragique accident. On suppose que le transvasement du mazout provoqua des émanations et que les gaz accumulés dans la chambre des machines s'enflammèrent lors de la mise en marche du moteur. Les deux cadavres ont été déposés à la morgue, rue Lionnois.

Madame Burckel et son fils furent inhumés à Varangéville le samedi suivant, 31 octobre 1942.