VAGUS-VAGRANT

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Je l'aurai bien mis dans les Leffer.

Je l'aurai bien mis dans les Leffer.
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C'était un bonne idée, il faut le mettre, c'est un Leffer!

Bizarre, qu'il ne soit pas aussi comme ENDEAVOUR et MY DARLING à Cambron.

Bizarre aussi il a du reprendre en habitation son ancienne devise ELYSEE (vu en 67 et 74) à Vande Velde

Guy

Ai oublié de dire qu'il s'est appelé aussi TONVAL dans les années 80 (et confirmé par Paul R.)

Guy

Tubize, canal de Charleroi Bruxelles



Pierre

Voici un article de L'Est Républicain traitant de la baisse inéluctable du transport fluvial dans L'Est de la France, tiré des archives de kimiol :

TONVAL Laneuveville.jpg (221.45 Kio) Vu 906 fois

Jeudi 30 avril 1998

LANEUVEVILLE-DEVANT-NANCY

La nostalgie de l'éclusier

Portant le numéro 25 des écluses du canal, celle de Laneuveville garde son charme fleuri et mystérieux que peuvent revêtir ces sites. Seul ombre à ce tableau enchanteur, la baisse de régime ressentie dans tout le transport fluvial n'épargne pas la petite « bicoque » laneuvevilloise.
En poste, à tour de rôle avec le reste de l'équipe du service navigation du ministère de l'Equipement, René Barbarin est éclusier depuis 16 ans. Avant de passer le concours, il travaillait dans l'industrie du côté de Frouard. Ayant connu les péniches tractées, il se souvient des 20 à 25 bateaux qu'il voyait jadis passer quotidiennement alors qu'il n'était encore que vacataire.
Sur le pied de guerre 7 jours sur 7, les éclusiers prennent leur service à 6 h 30 pour finir à 19 h 30. En dehors de ce créneau, toute circulation est interdite.
Si l'essentiel du trafic reste le transport de marchandise, la navigation de plaisance a connu ces dernières année un certain essor. Composée essentiellement de touristes allemands et suisses, la saison des plaisanciers débute habituellement après les fêtes de Pâques. Cette année, du fait du temps exécrable que la région a connu, les adeptes se font rares.

Concurrence

Pour les péniches, le constat est malheureusement édifiant. Pour preuve l'embarcation laissée sur place à proximité de l'écluse par son ancien propriétaire parti en retraite, celui-ci n'ayant pas trouvé d'acquéreur. En effet, les jeunes n'osent plus se lancer dans ce métier. Ce « tableau » résume bien la situation dans laquelle se trouve le département.
En effet, la flotte ayant quasiment disparue, ce sont des péniches venant du Nord voire de Lyon qui sont sollicitées. Dans les cales, on y trouve de la soude, du blé ou encore de l'orge. Exit le fer, la potasse et le charbon, les transports ferroviaires et routiers se révélant dans ces cas moins coûteux.
Reste donc la curiosité que suscite le passage des bateaux dans l'écluse. Témoins ces grands parents situés sur le pont surplombant le site expliquant à leurs petits enfants le fonctionnement d'un mécanisme se faisant vieux. Les époques passent..
Y. V

Je n'arrivais pas à lire la devise, mais heureusement j'ai pu consulter les registres des passages à l'écluse de Varangéville (deux écluses à l'amont de Laneuveville, sur le canal de la Marne au Rhin) à la période où l'article a été publié, et j'ai trouvé : c'est le TONVAL à Tony Manche, passé à Varan le 29 avril 1998 avec du fil de fer de Neuves-Maisons pour Lampertheim (D). Sur les fargues, on peut voir les lettres soudées de son ancienne devise, ÉLYSÉE.

Merci à kimiol pour l'article et le complément d'infos !

En plus de l'article de journal ci-dessous, l'kimiol nous donne aussi l'ordre des devises : ÉLYSÉE ex MY DARLING ex TONVAL ex ENDEAVOUR ex ÉLYSÉE ; je modifie donc le titre du sujet.