CAP A L'AMONT...

La revue de Presse regroupe les articles que nous pourrions lire a droite & a gauche mais que tout le monde ne voit pas forcement...
Mais .. la revue de Presse uniquement FLUVIALE !!!

Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar batelier18 » Lun 15 Mar 2010 02:44

La glissoire a écrit:Bonjour a tous
batelier 18 j'espere que tu pourrat etre present a l'une des deux REUNION prevus
a cette occasion tu auras l'occasion de t'exprimer
comme tu navigue sur la region rhenane peut faire circuler l'info la bas je te remercie



Bonsoir ,

je serais ravi de venir !

Je me présenterais surement a la réunion du 27 mars ,j'ai hâte d'y être pour avoir l'occasion de m'exprimer auprès d'autre confrère de la profession et de pouvoir les écouter et bien sur organiser notre mouvement !

Cordialement
batelier18
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Lun 22 Mar 2010 18:35

Bonjour à tous, voici la lettre de CAP A L'AMONT N° 20....

Samedi 20 Mars
A Bord du « JE SERS »
Fixer un seuil de légalité et le contrôler !

A l’invitation de La Glissoire, plus de 130 bateliers ont participé à la réunion d’information et de décision sur le problème de la crise que vit la batellerie.
Une majorité d’entr’eux étaient des habitués de la Seine, mais aussi de nombreux 38m et quelques « étrangers » au bassin qui visiblement ne se sentaient pas dépaysés. On retrouvera le 27 Mars à Douai les bateliers du nord et ceux qui pratiquent l’exportation ; C’est à l’issu de cette deuxième réunion que le Syndicat La Glissoire fera la synthèse des débats et décidera de la suite à donner.
A Conflans, la participation importante a mis du baume au cœur, car cela faisait bien longtemps que les artisans bateliers ne s’étaient retrouvés aussi nombreux toutes opinions confondues, pour débattre dans la sérénité des graves menaces qui planent sur la profession.
Présents aussi, la revue Fluvial et le site Vagus-Vagrant, toujours fidèles à soutenir la profession : merci à eux pour leur participation à la diffusion des informations qui nous concernent. *
Sans l’ombre d’un doute, la salle a constaté à l’unanimité la dégringolade épouvantable des prix de fret depuis le début de la crise : des baisses de 30, 50 voire de 65% (sur la Moselle) ont été constatées : les bateliers sont soumis à un véritable chantage des courtiers dont certains pratiquent un jeu diabolique visant à entraîner la profession à la disparition : propos inquiétants rapportés, voire cyniques comme ceux de ce courtier qui expliquait à la « table ronde au Ministère » que dans le transfert modal, le camion était correctement rémunéré alors que le bateau était étranglé en terme de prix.
Il est clair qu’une majorité des prix proposés ne permettent plus aujourd’hui de couvrir tous les frais d’exploitation : sur le bassin de la Seine, les meilleurs prix sont pratiqués par les carriers. Daniel Claeys faisait remarquer à ce propos que l’existence du syndicat La Glissoire regroupant un grand nombre de sabliers avait permis de maintenir les prix dans ce secteur. A chacun d’entre nous de méditer sur les méfaits de la division et de l’isolement qui permettent aux donneurs d’ordre de nous « mettre à genoux ».

Au delà du constat, il faut trouver des solutions et une quasi unanimité s’est faite sur trois points :
1 - En urgence, il faut déterminer le prix en dessous duquel le transporteur travaille à perte : cela est interdit par la loi (Art 209 du code du domaine Public Fluvial). Il nous appartient donc de définir ce seuil légal de rémunération pour interdire à quiconque ne le respecterait pas de persévérer dans son action de destruction de la profession.
2 - Ce seuil étant défini, La Glissoire invitera les affréteurs à s’engager sur un contrat de partenariat qui respectera le seuil légal fixé et définira les rapports entre clients, affréteurs et transporteurs pour mettre un terme aux opérations de véritable chantage aujourd’hui pratiquées au détriment des bateliers.
3 – Enfin, La Glissoire prendra tous les contacts nécessaires pour exiger des pouvoirs publics que soit mis en place un contrôle systématique des prix pratiqués (qui pourrait parfaitement être confié à La CNBA) afin de permettre à la profession et aux pouvoirs publics d’engager les recours afin de faire condamner les infractions en application de l’art 209 du CDPF.
La LIBERTE DES PRIX ne peut s’exercer qu’au dessus du seuil légal de rémunération : en dessous de ce seuil, ce n’est plus la liberté, c’est de la délinquance : il faut être clair, car oublier cela c’est travailler à perte et aller à la faillite.
La CNBA a commencé à travailler à la fixation de ce seuil : beaucoup voudraient empêcher cette définition au prétexte que d’un bateau à l’autre, le seuil peut varier. Disons, pour être concis que si la perfection n’est pas de ce monde, une référence fixée par une profession responsable est une valeur sure face à l’indélicatesse de donneurs d’ordre peu scrupuleux.
Les bateliers à Conflans ce Samedi 20 Mars ne sont en tous cas pas près à continuer d’accepter le massacre de leurs entreprises : c’est ce qu’ils ont confirmé à Daniel Claeys quand il a demandé si on pouvait compter sur tout le monde pour participer à des actions si on n’obtient rien ou trop peu : la réponse unanime a été d’aller vers une multitude d’actions allant du Boycott d’affréteurs indélicats jusqu’à des manifestations, voire des barrages plus ou moins filtrants aptes à faire réfléchir ceux qui n’auraient pas compris que la profession ne veut pas se laisser détruire.

En pièce jointe, un questionnaire à imprimer et renvoyer à La Glissoire pour aider à la fixation du seuil légal.
Rendez vous à Douai le 27 Mars à 9h00 Rue Fournier,Salles d’Anchin (Salle Robert de Douai)



et la lettre au format PDF....

capalamont n 020.pdf
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Ainsi que le petit questionnaire que vous pouvez remplir de façon anonyme ou en y mettant vos coordonnées et à renvoyer à l'adresse indiquée.

Questionnaire Réunion conflans.pdf
(125.55 Kio) Téléchargé 218 fois


*Merci pour le p'tit coup de pub, et c'est toujours un plaisir que de pouvoir aider les Mariniers !!
Vagussement vôtre,
Eddy

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Re: CAP A L'AMONT... Lettre N°21

Messagepar Eddy » Lun 29 Mar 2010 05:47

Réunion à Douai ce Samedi 27 Mars
Plus de 200 Personnes


Les deux réunions de Conflans et de Douai ont permis de consulter près de 400 Bateliers, soit un peu plus de la moitié des 750 entreprises de la profession : ce chiffre impressionnant traduit la très grande inquiétude face aux problèmes cruciaux que nous vivons : a l’unanimité, les présents se sont prononcés pour tout bloquer sur nos voies d’eau afin de mettre un terme au véritable assassinat entrepris par les donneurs d’ordre.
Il est indispensable d’empêcher le travail à perte : tout le monde est d’accord, mais la difficulté est d’obtenir des pouvoirs publics qu’ils officialisent un tarif en dessous duquel il n’est pas possible de transporter. Au nom du libéralisme économique, ils s’y refusent…a nous de l’imposer et d’imposer également la mise en place de contrôles systématiques pour que ce seuil légal soit effectivement appliqué, car il est évident qu’il ne faut pas compter sur les courtiers pour Jouer le jeu.

il a été convenu que la décision d’action serait prise
le 17 Avril, à l’assemblée générale de La Glissoire
(à 9h à la salle de la mairie de Marolles sur Seine)


En attendant, la Glissoire reprend contact avec les courtiers pour leur proposer de faire un choix :
- le partenariat avec la batellerie en respectant les seuils de légalité que nous fixerons
- ou la poursuite de l’entreprise de destruction de l’artisanat batelier
Il n’y a pas d’autre alternative pour eux…et pour nous transporteurs, il n’y a pas non plus d’autre possibilité que d’imposer des prix décents ou…disparaître : visiblement, les bateliers ont choisi de ne pas baisser pavillon.
Dans le prochain numéro de Cap à l’Amont (N°22) qui vous sera envoyé demain, vous aurez la lettre adressée au Ministre Borloo puis dans le N° 23 la lettre envoyée aux courtiers et chargeurs.
Enfin, d’ici le 17 Avril, le Syndicat va fixer des prix minimum en s’appuyant sur les prix fixés avec VNF en 1994 et le résultat d’une étude faite par un cabinet Néerlandais en 2003 sur le coût d’exploitation des bateaux de navigation intérieure. Ces prix (revalorisés) seront applicables en attendant le résultat de l’étude en cours menée par la CNBA et dont les résultats seront connus dans plusieurs mois : il faut faire des choix dans l’urgence avant que d’autres confrères disparaissent.

PARU DANS LE FIGARO du 16 Mars : La SNCF perd 1 Milliard d’euros en 2009

« …la seule activité de transport de marchandises de la SNCF a perdu 1 Milliard en 2009…ce déficit a été enregistré malgré une plus value exceptionnelle de 230 Millions d’Euros sur la vente de terrains dans le quartier des Batignolles à Paris. Déjà en 2008, le fret avait perdu 325 Millions d’euros… »

Signalons, pour la petite histoire que Logistra (grand spécialiste des prix de fret fluviaux écrasés) est une filiale de la SNCF : Cela laisse supposer que des gens comme ceux là font tourner à perte leur propre transporteur pour générer un pareil déficit . Question à poser : l’état couvre t’il ces déficits ?…affaire à suivre…transmettez toutes infos dont vous disposez.
Question subsidiaire : les responsables de ces pratiques ont t’ils un salaire garanti ?

Initiatives de Bateliers…
Leroy Fabio (bateau Maritime) écrit au Ministre des transports pour demander les raisons pour lesquelles il refuse de fixer un seuil légal de rémunération de notre profession alors que cela existe pour les salaires avec le SMIC…y aura t’il une réponse ?

Franck Pihen (bateau Alabama) a demandé un entretien avec un responsable de la police fluviale (Contrôleur du service Navigation) de la Moselle : il a essentiellement appris que les effectifs étaient tellement restreints les contrôles de police ne peuvent se faire que 2 jours par mois. Résultat : si les Français sont scrupuleusement contrôlés aux pays bas ou sur le Rhin, les bateaux étrangers qui viennent en France font absolument ce qu’ils veulent…et certains ne s’en privent pas y compris en demandant aux Français de ralentir pour les croiser car ils ont les pieds trop lourds.

Le lettre au format PDF...
capalamont_n-_021[1].pdf
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Lun 29 Mar 2010 19:43

Et la lettre N°22 arrive en suivant...

SYNDICAT LA GLISSOIRE Le 29 Mars 2010
Monsieur Jean Louis Borloo,Ministre d’Etat,
Copie à Mr Bussereau, Sécrétaire d’Etat aux Transports

A la suite de la table ronde organisée par vos collaborateurs (MR Lamy et Mr Chabanel) le 8 Mars 2010, notre syndicat a pris acte des conclusions de cette réunion que l’on peut résumer de la façon suivante :
- d’un coté, les courtiers et l’UATF qui refusent l’idée de définir un seuil légal de rémunération du fret fluvial, au nom du sacro-saint principe de libéralisme économique qu’ils entendent appliquer avec la plus grande rigueur en oubliant les règles qui les dérangent et qui sont cependant partie intégrante du système : l’interdiction du travail à perte qui est clairement défini par l’article209 du code du domaine public fluvial et de la navigation intérieure pour ce qui concerne le transport fluvial.
- De l’autre coté, les pouvoirs publics représentés par vos collaborateurs qui nous ont dit n’avoir pas l’intention d’engager quelque action que ce soit pour imposer le respect de ce texte de loi, au prétexte que la limite du travail à perte n’était pas clairement définie.
- Enfin, la batellerie artisanale Française qui serait sensée devoir comprendre que les lois sont faites pour ne pas être applicables et devrait donc subir les chantages des donneurs d’ordre jusqu’à la faillite totale.
A l’issue de cette réunion, notre syndicat LA GLISSOIRE a pris les dispositions pour rencontrer les bateliers artisans : deux assemblées ont été organisées, l’une à Conflans Ste Honorine le 20 Mars, l’autre à Douai le 27 Mars qui ont permis de rencontrer près de 400 Bateliers artisans Français (soit plus de la moitié des 750 entreprises de la corporation) ainsi que quelques bateliers Belges et Néerlandais qui subissent la situation comme nous.
La corporation s’est prononcée clairement pour mettre un terme aux pratiques des courtiers qui entraînent la profession à sa disparition. Et les bateliers présents ont décidé :
- de fixer le seuil de rémunération minimum acceptable, en dessous duquel ils considèreront qu’il y a travail à perte réprimé par l’article 209 du CDPF. Les résultats de l’étude en cours menée par la CNBA et décidée à l’issue de la table ronde du 8 Mars 2010 ne seront connus que dans quelques mois, quand il sera trop tard pour de nombreux bateliers déjà exsangues (ces résultats seront exploités le moment venu). Devant l’urgence de la situation, les bateliers ont décidé de retenir les résultats de l’étude menée par le cabinet néerlandais NEA en 2003 (en réajustant les coûts qui en résultaient en fonction de l’évolution de l’indice des prix à la consommation (INSEE) entre 2003 et 2010). Les résultats de cette étude seront confrontés aux barèmes de prix fixés en 1994 avec VNF et réajustés, notamment pour les transports intérieurs. La décision finale sera prise le 17 Avril au cours de l’assemblée générale de notre Syndicat.
- D’inviter les courtiers et les chargeurs à une réunion qui se tiendra le 14 Avril pour leur présenter le seuil légal en dessous duquel il sera considéré par la profession que l’article 209 est transgressé. Les courtiers seront invités à opter pour un statut de « Courtier Partenaire de la batellerie » s’ils s’engagent à respecter les critères fixés.
- D’engager des actions de contrôles de prix chaque fois que nécessaire, qui conduiront au blocage du bateau et de sa marchandise, avec information du client et négociation d’un avenant au contrat de transport pour relever le prix au dessus du seuil légal, sans
Dans cette démarche, nous vous demandons, Monsieur le Ministre, de prendre un décret d’application de l’article 209 qui précise :
- que le seuil de rémunération des transports de fret fluvial décidé par la profession dans les conditions précitées sera considéré comme seuil de légalité, et que tout transport effectué en dessous de ce seuil donnera lieu à poursuite.
- Que des mesures de contrôle de la bonne application de ce seuil minimum légal seront organisées dans un cadre défini . Sur ce point précis, nous avons des propositions à vous faire pour mettre en place une transparence saine des prix pratiqués, en s’inspirant des contraintes imposées dans le commerce avec l’affichage des prix, et en utilisant la compétence de la Chambre Nationale de la Batellerie pour centraliser les informations et les analyser.
Dans cet objectif, notre syndicat La Glissoire vous demande une audience avant le 17 Avril pour être en mesure d’informer nos mandants de la suite que vous entendez donner à nos demandes.
Il est clair, Monsieur le Ministre, que nous ne souhaitons pas nous engager dans un conflit : nous avions formulé beaucoup d’espoir dans les rencontres avec vos collaborateurs les 16 Février et 8 Mars 2010 qui n’ont rien donné du tout en terme de résultat alors que le dossier était connu depuis de nombreux mois par vos services .
Aujourd’hui, la grande majorité des entreprises de batellerie est au bord de l’abîme et n’entend pas disparaître dans le silence : elles vous demandent de rendre la loi applicable et contrôlée, et ce serait à regret qu’elles se verraient contraintes d’engager des actions de nature à imposer leur droit le plus élémentaire d’être rémunéré de façon décente en exerçant leur métier.
La colère des bateliers, Monsieur le Ministre, est à la mesure de l’espoir suscité par vos conclusions au Grenelle de l’environnement sur le développement du transport Fluvial : il nous apparaît dangereux de semer ainsi la rancœur et la déception.
Dans l’attente, nous vous prions de croire à nos salutations respectueuses.

Pour la Glissoire , le délégué de la Région Nord, CARPENTIER Didier.

capalamont n 022.pdf
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar cayor » Mar 30 Mar 2010 13:20

Bonjour à tous,

Il est bien connu que la misère réunit les hommes et seule la facilité les sépare. En ces temps difficiles de crise qui va encore durer, l'étranglement s'accroît et on assiste alors aux réactions positives des mariniers se décidant enfin à réagir, victimes sans aucun doute du marché libre qui montre ses effets négatifs et dévastateurs quand les offres diminuent.
En fait la vraie cause de cette décadence, c'est l'individualisme du travailleur indépendant qui, isolé dans son itinérance, se refuse à coopérer dans l'intérêt général. Préférant conserver sa liberté d'aller ou bon lui semble mais à quel prix? Etre soumis au bon vouloir des courtiers sans aucun droit de regard sur les offres et les prix appliqués aux clients est-ce cela la liberté? Il est temps à mon avis que la Batellerie Artisanale se structure pour enfin acquérir sa vraie Liberté et son Indépendance commerciale pour agir avec l'agressivité nécessaire afin de conquérir de nouveaux marchés sans avoir à plier les genoux devant les courtiers. De nos jours, aucune entreprise ne peut se passer d'objectifs pour progresser, ni de PUB.
Nos anciens ont vécu ses mêmes difficultés en 1936 en se battant pour obtenir un bureau de tour garant des prix de fret et de la bonne répartition des transports. En 1973, nous voulions le doter d'un service commercial pour affronter l'ouverture des frontières et éviter ainsi la suppression des bureaux d'affrètements. Devant l'incompréhension et le manque de volonté de certains organismes, rien de concret ne put être réalisé. On connait la suite avec la réduction des effectifs et la suppression du bureau de tour en 2000, puis du CIS en 2009 à qui il manquait la licence d'affrètement.
Les mariniers ont une force que les courtiers n'ont pas et qui devrait les servir: LA CAPACITÉ de CALE. C'est le moment de réorganiser en regroupant la profession pour ne plus être divisés et à la merci des courtiers.

Je souhaite beaucoup de courage aux Membres du Nouveau Syndicat car défendre des Indépendants, ce n'est pas une mince affaire. La partie sera rude.

J.Claude
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Ven 2 Avr 2010 06:26

Lettre N°23

SYNDICAT LA GLISSOIRE Le 29 Mars 2010

Invitation aux courtiers d’affrètement Fluvial
Madame, Monsieur,

A la suite de la table ronde organisée par le Ministère des Transports le 8 Mars 2010, notre syndicat a pris acte des conclusions de cette réunion que l’on peut résumer de la façon suivante :
- d’un coté, les courtiers (5 étaient présents) et l’UATF qui ont réfuté l’idée de définir un seuil légal de rémunération du fret fluvial, au nom du sacro-saint principe de libéralisme économique qu’ils entendent appliquer avec la plus grande rigueur en oubliant les règles qui sont cependant partie intégrante du système : l’interdiction du travail à perte qui est clairement défini par l’article209 du code du domaine public fluvial et de la navigation intérieure pour ce qui concerne le transport fluvial.
- De l’autre coté, les pouvoirs publics qui nous ont dit n’avoir pas l’intention d’engager quelque action que ce soit pour imposer le respect de ce texte de loi, au prétexte que la limite du travail à perte n’était pas clairement définie.
- Enfin, la batellerie artisanale Française qui serait sensée devoir comprendre que les lois sont faites pour ne pas être applicables et devrait donc subir sans broncher la stratégie des donneurs d’ordre jusqu’à la faillite totale.
A l’issue de cette réunion, notre syndicat LA GLISSOIRE a pris les dispositions pour rencontrer les bateliers artisans : deux assemblées ont été organisées, l’une à Conflans Ste Honorine le 20 Mars, l’autre à Douai le 27 Mars qui ont permis de rencontrer près de 400 Bateliers artisans Français (soit plus de la moitié des 750 entreprises de la corporation) ainsi que quelques bateliers Belges et Néerlandais qui subissent la situation comme nous.
La corporation s’est prononcée clairement pour mettre un terme aux pratiques qui entraînent la profession à sa disparition. Ils ont décidé :
- de fixer le seuil de rémunération minimum acceptable, en dessous duquel ils considèreront qu’il y a travail à perte réprimé par l’article 209 du CDPF. Les résultats de l’étude en cours menée par la CNBA et décidée à l’issue de la table ronde du 8 Mars 2010 ne seront connus que dans quelques mois, quand il sera trop tard pour de nombreux bateliers déjà exsangues (ces résultats seront exploités le moment venu). Devant l’urgence de la situation, les bateliers ont décidé de retenir les résultats de l’étude menée par le cabinet néerlandais NEA en 2003 (en réajustant les coûts qui en résultaient en fonction de l’évolution de l’indice des prix à la consommation (INSEE) entre 2003 et 2010). Les résultats de cette étude seront confrontés aux barèmes de prix fixés en 1994 avec VNF et réajustés, notamment pour les transports intérieurs. La décision finale sera prise le 17 Avril au cours de l’assemblée générale de notre Syndicat qui sera sollicitée pour valider les propositions en tenant compte de tous les éléments recueillis.
- D’inviter les courtiers et les chargeurs à une réunion qui se tiendra le 14 Avril à 14H30 pour présenter le seuil légal en dessous duquel il sera considéré par la profession que l’article 209 est transgressé. Les courtiers seront invités à opter pour un statut de « Courtier Partenaire de la batellerie » s’ils s’engagent à respecter les critères fixés et mis en débat à cette réunion.
- D’engager des actions de contrôles de prix chaque fois que nécessaire, qui conduiront au blocage du bateau et de sa marchandise, avec information du client et négociation d’un avenant au contrat de transport pour relever le prix au dessus du seuil légal, sans exclure d’éventuels recours juridiques si la négociation s’avère impossible.
Aujourd’hui, la grande majorité des entreprises de batellerie est au bord de l’abîme et n’entend pas disparaître dans le silence : elles demandent aux donneurs d’ordre dont vous faites partie de revenir à des pratiques de prix respectueux de la législation en place et ce serait à regret qu’elles se verraient contraintes d’engager des actions de nature à imposer leur droit le plus élémentaire d’être rémunéré de façon décente en exerçant leur métier.
La colère des bateliers, est à la mesure du mépris affiché par certains donneurs d’ordre : Il nous apparaît dangereux de semer ainsi rancœur et déception, et nous sommes convaincus qu’un partenariat durable et respectueux des avantages des uns et des autres peut se mettre en place avec une majorité de courtiers et de chargeurs : c’est dans cette intention constructive que nous souhaitons vous rencontrer le 14 Avril pour aborder l’ensemble des problèmes et notamment : Seuil de légalité des prix, commissions d’affrètement, surestaries, délais de planche, documents d’affrètement…bien évidemment, la teneur des idées échangées au cours de cette réunion et les positions des uns et des autres sera rapportée à l’assemblée générale de la Glissoire qui prendra sa décision en connaissance de cause.

La réunion se tiendra au siège de la Chambre Nationale de la Batellerie Artisanale
43, rue de la Brèche aux loups – 75012 Paris
Mercredi 14 Avril 2010 à 14 H 30

Dans l’attente, nous vous prions de croire à nos salutations respectueuses.
Pour la Glissoire,
Le Président, Daniel CLAEYS tèl 06 81 69 17 31
Vagussement vôtre,
Eddy

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Re: CAP A L'AMONT...Lettre N°24

Messagepar Eddy » Mer 7 Avr 2010 20:04

N° 24 – Mercredi 7 Avril 2010



La Machine se met en marche ! ! !


Après la réunion de Douai, La Glissoire prépare activement la rencontre avec Affréteurs prévue pour le 14 Avril après midi : le résultat de cette réunion sera déterminant pour la suite. Notre souhait le plus cher est d’aboutir à la mise en place d’un véritable partenariat entre bateliers et courtiers pour permettre à la batellerie Artisanale de vivre de son travail et de se moderniser pour répondre aux besoins de demain.
Nous sommes persuadés que clients et chargeurs ont tout à gagner de la mise en place de règles du jeu précises dans le transport fluvial : le service rendu n’en sera que de meilleure qualité, il suffit pour cela que droits et obligations de toutes les parties soient définies, respectées et contrôlées.

Du côté du Ministère :
C’est bien la première fois que j’ai devant les yeux, la signature de Monsieur Bussereau sur un courrier qui traite de la situation du Transport Fluvial ! Cette lettre, Mr Bussereau l’a adressée à Mr Jean François COPE, Président du Groupe UMP à l’Assemblée Nationale qui avait attiré l’attention du Ministre suite à nos courriers. Oh, certes, son contenu est de courtoisie : « …Sensible à vos observations, j’ai demandé à mes services de procéder à un examen attentif de ce dossier et ne manquerai pas de vous tenir informé de la suite susceptible de lui être apportée… ». Espérons qu’à force de l’écrire, il va finir par exiger des SES SERVICES d’examiner attentivement le dossier et pourra informer Mr COPE des décisions prises ! Il y a urgence ! ! !
Le Député de Conflans ste Honorine, Mr Pierre Cardo, a posé une question écrite au gouvernement pour lui demander quelles mesures il envisage de prendre à l’encontre des donneurs d’ordre (tels que EDF) pour mettre fin aux pratiques de baisses de prix du transport fluvial, tout en bénéficiant de subventions publiques et qui mettent la batellerie en grande difficulté. Nous en sommes ainsi à la troisième question de parlementaires que nous avons identifièes depuis Novembre 2009
Le Député Maire de Montereau,, Mr Yves JEGO est lui intervenu auprès de Mr Bussereau pour qu’il reçoive la Glissoire avant le 17 Avril, date de l’assemblée Générale à Marolles.
Un Grand merci à tous ces parlementaires pour l’aide qu’ils nous apportent et aux confrères bateliers qui interviennent auprès d’eux pour les informer de nos réalités.

Du côté des Bateliers :
Les fiches de relevé des transports effectués continuent d’arriver à la Glissoire : attention de mettre les informations exactes : elles vont nous servir à élaborer des tarifs , il convient donc d’être exacts dans les sources.
Notre confrère Didier Carpentier, du bateau RA, représentant de la CNBA au BIP-BIP de l’OEB (Organisation Européenne de la Batellerie), soumet une proposition de structuration de l’affrètement en Europe avec la création d’une Coopérative par pays qui se fédèrent avoir une action commune au bénéfice des bateliers adhérents (tous types de bateaux).
L’idée est d’imposer des prix de référence, de gérer un tour de rôle avec le contrôle sur Internet des bateliers, et de permettre aussi au batelier qui se retrouve hors de ses frontières de bénéficier des services de la coopérative du pays où il est pour trouver un transport.
Derrière il y a bien évidemment la volonté d’améliorer les tarifs, réduire les frais de téléphone, les temps de marche à vide et l’attente à l’affrètement.
Evidemment, un tel projet n’est imaginable que s’il a un nombre important d’adhérents : pour le moment, les initiateurs de cet avant projet vous demandent d’envoyer un E Mail à l’une des deux adresses suivantes : cooperativefrancaise@gmail.com ou belgiumcooperative@gmail.com pour dire que vous êtes intéressé et donner les caractéristiques du bateau (nom, tonnage, circuits de navigation…) : de cette façon, vous pourrez être informé des réflexions qui se mettront en place et apporter votre contribution à la construction de quelque chose qui mérite d’être étudié, même si la réalisation représente un gros travail : après tout, il appartient à la profession de montrer sa capacité à s’organiser, et là, c’est la détermination de chacun qui le permettra.

Du côté des courtiers :
La glissoire a envoyé plus de 30 invitations : plusieurs courtiers ont déjà confirmé leur participation et dit leur intérêt à la démarche entreprise. Nul doute que l’on parviendra à travailler efficacement.


Et la version PDF...
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Mer 14 Avr 2010 06:11

N° 25 – Mercredi 14 Avril 2010


Enfin un courrier du Ministère
La Glissoire y répond

Monsieur le Ministre,

Nous avons été fort agréablement surpris de recevoir enfin une réponse à l’un de nos courriers, en l’occurrence celui du 9 Février 2010 : nous sommes toutefois contraints de constater que la profession batelière reste à ce jour exclue de la signature du Ministre qui confie à ses services le soin…Ceci est considéré par la profession comme un signe fort du peu d’intérêt porté par le gouvernement sur les problèmes rencontrés par la profession qui est en phase d’extermination finale orchestrée par les donneurs d’ordre.
Dans le même temps, nous avons eu la douloureuse surprise d’apprendre par les écrits de VNF que le transport Fluvial se portait bien et avait de très beaux jours devant lui :une superbe publication de 24 pages de Mars 2010 intitulée « Guide pour une alternative Logistique Durable » affirme que tous les voyants sont au vert dans le Fluvial : un nouveau plan de communication est ainsi lancé par VNF qui a conduit FR3 à publier un reportage enthousiaste le jeudi 8 Avril sur les perspectives de développement du transport fluvial avec intervention de Mr Dalaise, Président du CAF (Comité des Armateurs Fluviaux) , du Port de Gennevilliers et autres clients. En fait, côté des gros armements et des clients, tout va bien : ce n’est que pour la batellerie Artisanale que la crise existe .
Vous comprendrez, Monsieur le Ministre que l’analyse est simple à faire : le manque à gagner de la flotte artisanale va gonfler les marges des plus nantis : ceci avec l’accompagnement de VNF et la complicité de vos services auxquels vous confiez le soin d’examiner avec attention les problèmes posés.
A ce stade, nous sommes convaincus qu’il s’agit de soins palliatifs pour accompagner la profession dans son agonie (comme le souhaite le rapport St Pulgent en proposant de déclasser 1350 km de voies navigables). La réponse de vos services signée par Monsieur Patrick Vieu nous conforte dans cette analyse : ce courrier est bourré de bonnes intentions affirmées comme « …geste fort et coordonné des institutions nationales et communautaires en faveur de la profession… ». Cela va d’un report de dispositifs d’aménagements coûteux pour répondre aux nouvelles normes Rhénanes, passe par une vague affirmation de tenter avec la Commission Européenne de mettre en place un dispositif équivalent à notre article 209 du CDPF interdisant le travail à perte, revient sur une réflexion en cours dans les domaines fiscal et commercial…pour soutenir le développement du secteur avec référence au Grenelle de l’environnement. En bref, des choses intellectuellement très satisfaisantes mais qui ne règlent rien.
Cependant, nous n’avons aucune réponse à la demande de vous rencontrer avant le 17 Avril date de l’assemblée générale de notre syndicat qui va fixer le seuil de prix de transport en dessous duquel la profession définira le travail à perte.
Je me fais le porte parole de la profession, Monsieur le Ministre pour vous redire l’urgence absolue qu’il y a de mettre en place des dispositifs qui permettent de revenir à des prix permettant d’assurer la survie de nos entreprises. Nous ne sommes plus en mesure de nous satisfaire de déclarations de bonnes intentions qui apparaissent comme des actes de provocation qui confortent les pratiques scandaleuses des donneurs d’ordre.
Je vous remercie, Monsieur le Ministre, de répondre à notre demande d’audience déjà formulée dans notre courrier du 29 Mars 2010 pour déboucher sur des décisions concrètes : la publication d’un décret d’application de l’article 209 du CDPF fixant le seuil légal de rémunération du transport fluvial et les dispositifs de contrôle .
Je vous prie de croire à mes salutations respectueuses.
Le Président, Daniel CLAEYS

Rencontre de La Glissoire avec les courtiers d’affrètement cet après midi :
Compte rendu demain dans le Cap à l’Amont N°26
*********
Un préavis d’actions et de grèves été déposé par le syndicat auprès despréfets concernés : l’assemblée générale de La Glissoire du 17Avril 2010 prendra les décisions.
*********

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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Jeu 15 Avr 2010 16:56

N° 26 – Jeudi 15 Avril 2010



Rencontre entre les courtiers et La Glissoire
Courtoisie et fermeté au rendez-vous !
Pour interdire le travail à perte.

Courtiers présents : Cemex, Transest, STF, Lalemant, Scat/Davennes, Wincanton, Overmeer, Bridiers, Van reeth
Excusés : CFNR,Coalis, Gout, Foucart, Giocanti.


Ce sont donc 15 entreprises de courtage qui se sont senties concernées par la rencontre que nous leur avons proposée : les gros armements/affréteurs toutefois ne se sont pas déplacés : faut t’il y voir une forme de mépris ou de désintérêt pour la réalité de la petite batellerie ? Il est vrai qu’ils semblent naviguer économiquement dans la quiétude absolue si l’on s’en réfère aux propos du CAF. Décidément, la Crise mondiale confirme qu’elle a élu domicile dans le monde du travail.

Personne, au cours de la réunion n’a contesté la réalité de la crise qui frappe la batellerie artisanale et la faiblesse extrême des prix pratiqués : certains y voient la responsabilité unique des bateliers « qui ne doivent pas accepter les prix trop bas », mais qui ne disent pas ce que doit faire le batelier qui a cette démarche et reste au pieu à regarder les autres passer, contraint de finalement partir au prix proposé parce qu’il ne peut pas éternellement rester sans travailler.

Contradiction énorme : ce sont les mêmes qui nous ont dit ensuite qu’on allait faire fuir tous les clients et tuer la profession en réclamant la mise en place d’un seuil légal : il nous a même été dit que l’on « devait réfléchir avant de tout casser!» : Cette façon de regarder le batelier comme la bête d’eau rustre et soumise n’était heureusement pas partagée par la quasi majorité des présents. Dans tous les cas, on ne se laissera pas enfermer dans l’idée que l’on est responsable de nos malheurs en acceptant les prix bas et que l’on prépare nos malheurs de demain en exigeant des prix corrects et respectueux de la Loi en place (l’article 209 du CDPF).

Nous avons précisé que la batellerie n’accepterait plus le travail à perte et déposé des préavis d’actions qui seront décidées par l’assemblée Générale et qui auront pour but d’exiger du Ministère de rendre applicable l’Article 209 .

La glissoire a présenté la grille de calcul issue de l’étude NEA actualisée avec la définition descritères prenant en compte les temps d’attente, de chargement et déchargement, de navigation à vide et à charge pour aboutir à une estimation réaliste du seuil Légal, correspondant au prix estimé de l’exploitation du bateau pour un transport donné. Cette grille a été reconnue par les courtiers présents comme étant représentative des coûts réels d’exploitation et les critères retenus par La Glissoire n’ont pas fait l’objet de contestations, sachant que les temps nécessaires au chargement et déchargement ainsi que les délais de planche ont été fixés à 4 jours pour les affrètements classiques mais peuvent être négociés pour tenir compte de la réalité d’un trafic ou d’installations portuaires très rapides ou très lentes.

Les différences de tarification qui résultent de cette application avec les prix pratiqués à ce jour sont importantes dans de nombreux cas : Voilà quelques applications du mode de calcul retenu :
- Les céréales de haute seine vers Rouen pour un 1000 tonnes accusent un retard de 2.5 à 4 Euros
- Les Marles - Bonneuil pour un canal du Nord sont entre 2 et 3 euros sous payés,
- Les Walsum - Isbergues pour un 900 Tonnes payés 5 € devraient être à 11 €
- Notre grille donne pour un 1000 tonnes, de Rotterdam à Ottmarsheim 13.80€, de Ottmarsheim à Rotterdam 10.00€, de Rotterdam à Thionville 10.17€ , de Thionville à Rotterdam 12.80€, de rotterdam à Kelheim 18.26€ et de Kelheim à Rotterdam 16.80€…chacun fera ses comparaisons.
iIl n’y a pas eu de tollé de la part des affréteurs sur ces propositions, mais un certain scepticisme sur la possibilité de les mettre en place : il convient cependant de noter que ces prix sont très voisins de ce qui était pratiqué il y a à peine 2 années .
Une intervention du représentant de CEMEX (transports de sables) a retenu notre attention : il a précisé que dans les années qui ont précédé la crise il avait pour stratégie de s’attacher avec les artisans à fixer des rémunérations qui tiennent compte des coûts réels qui étaient peut être un peu plus bas que certains autres transports dont les prix fluctuaient . Avec l’arrivée de la crise, il a eu à s’expliquer avec ses clients pour éviter de casser les prix : il ne lui paraissait pas logique d’écraser les transporteurs qui pendant les années fastes avaient « joué le jeu à des prix convenables » . Aujourd’hui, il nous indique que l’application de notre grille l’amène à des prix très voisins de ceux qu’il pratique : cette démarche mérite d’être réfléchie par tous.

Un gros Problème : les prix pour les Freycinets

L’application de l’étude NEA pour les transports utilisant les petits canaux donnent un résultat que nous avons comparé avec les prix de CIS sur des tonnages de 262 t 500. Voici quelques exemples :
Berry au Bac – Ghlin : CIS = 11.50 €/T ; NEA = 22.17 €/T
Acy Romance – Ooigem CIS = 12.40 NEA = 25.60
Courmelois – Brugges CIS = 12.77 NEA = 27.13
Nemours – Ruysbroeck CIS = 15.21 NEA = 30.02

On voit qu’il faudrait doubler les prix pour arriver à assurer l’avenir durablement, c’est à dire pour permettre de supporter le coût de reconstruction de bateaux neufs.
La conclusion est simple : la politique d’abandon de nos petits canaux, l’absence totale de stratégie de modernisation et d’agrandissement de nos voies d’eau conduit aujourd’hui à ce que le bateau Freycinet va inexorablement vers sa disparition du paysage économique.
- Doubler les prix de fret équivaut à éloigner définitivement les quelques clients qui restent
- Maintenir voire améliorer un peu ces prix ne sera qu’une faible mesure d’accompagnement de la disparition de ce type de bateau. Autrement dit, dans quelques années, avec les départs en retraite, il restera tellement peu de bateaux que le client s’éloignera parce qu’il ne trouvera plus de cale : vive le Grenelle de l’environnement et sa poudre aux yeux, on trouvera les tonnages sur nos routes un peu plus encombrées.
L’assemblée générale de la Glissoire devra se prononcer sur ce qu’il convient de défendre comme position. Notons simplement que si nos canaux avaient été simplement agrandis au gabarit Campinois ou Canal du Nord l’application NEA représenterait un prix de 14 €/T sur un Nemours – Ruysbroeck : il n’y a pas de commentaire à faire si ce n’est de souligner l’erreur de nos Ministères successifs qui ont toujours maintenu le transport Fluvial au rang du Parent Pauvre des transports. Incompétence ou intérêts financiers ?…Pourquoi avoir opté pour des modes de transport qui consomment plus de carburant et génèrent des coûts de réalisation et d’entretien beaucoup plus juteux pour les BTP (grands argentiers des campagnes électorales)…
Danger nous ont dit plusieurs courtiers : le problèmes des 38 m aujourd’hui doit être posé pour les bateaux jusqu’à 1500 Tonnes qu’il est dores et déjà plus possible de financer en construction neuves : c’est à dire que dans 10 ou 15 ans ils vont commencer à manquer dans le paysage fluvial

Contrôle et transparence des prix

L’idée de la mise en place d’un système de contrôle des prix pratiqués n’a pas suscité un enthousiasme délirant : il est clair qu’il y a un souhait de continuer à agir dans la discrétion la plus totale, voire dans le secret absolu. C’est un concept que nous ne pouvons partager, car le libéralisme économique n’a jamais été synonyme de secret économique. La vie de toute entreprise est soumise au contrôle de la collectivité , et ce n’est pas un hasard si le législateur a institué l’obligation d’étiquetage des prix dans le commerce.

De la même façon, la profession doit avoir la possibilité de contrôler si les prix pratiqués se situent dans la légalité, et c’était bien le cas auparavant avec l’affichage des voyages au tableau : personne à l’époque n’ a prétendu que cela affaiblissait le transport fluvial. La Glissoire considère non seulement que le prix doit être contrôlé par la profession, mais aussi que le client doit être informé du prix qu’il paye réellement pour le transport : un modèle de déclaration d’affrètement à plusieurs volets destinés aux divers parties sera proposée au Ministère pour permettre l’exercice d’un contrôle effectif et la transparence la plus grande.

Pour conclure,

disons que certains courtiers nous ont dit clairement l’intérêt qu’ils portaient à notre démarche et conseillé de recommander à nos adhérents d’utiliser dès maintenant notre grille de calcul. Ils ont aussi souligné les difficultés réelles qu’ils traversaient et la concurrence acharnée entre courtiers qui les obligeait à traiter des contrats d’affrètement à des prix qui ne les satisfont pas : en ce sens, mettre en place la transparence ne pourra qu’aider les courtiers à se libérer de ce genre de pression en les obligeant à rester dans la limite légale . La Glissoire leur a demandé d’intervenir à tous les niveaux (Ministère, préfets, élus, clients…) pour dire le besoin de réglementer en urgence le seuil de rémunération dans les transports. De ce point de vue, il nous faut dénoncer les mêmes pratiques dans le transport routier (Ils nous ont indiqué des frets camion de 6 €/T de la haute Seine à Rouen) ainsi que dans le transport Ferroviaire ( 1 Milliard d’€uros de perte en 2009 pour le fret SNCF.

Enfin, il nous reste à décider des actions à entreprendre et des contacts à prendre notamment avec nos homologues Belges, Hollandais et Allemand pour essayer d’obtenir une harmonisation des règles, des droits et des obligations de toutes les parties : c’est à ce niveau que l’on trouvera les solutions durables…Mais menons déjà notre réflexion en France…Rendez vous Samedi à 9 heures salle de la Mairie à Marolles.

A Douai : Rendez vous Dimanche 18 Avril à 15 H
sur le terre plein au coin du large de Dorignies près du Pont du Polygone (Pont bleu) pour une réunion d’information sur les résultats de l’assemblée Générale de la Glissoire et pour prendre les décisions d’action.
Lundi 19 au matin, vous pourrez venir aux renseignements à bord de l’ESMERALDA amarré juste en face : je me tiendrai disponible.
Tous à vos portables et à vos VHFpour faire passer le message

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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Lun 19 Avr 2010 08:58

150 personnes rassemblées Dimanche 18 Avril à Douai

Décision d'Action

Blocage d'avertissement Mardi 20 à Dorignies


Déclaration du Syndicat La Glissoire - section du Nord



Les Bateliers disent STOP à l'exploitation forcenée du transport en général

et du transport fluvial en particulier.

Après plusieurs discussions et réunions qui n’ont donné aucun résultat, et face à l’entêtement des pouvoirs publics à laisser les bateliers s’enfoncer dans la misère, les bateliers de la section Nord de la Glissoire, réunis ce jour à Douai ont décidé :

- d'engager une première journée d'action ce mardi 20 Avril en bloquant la navigation à Dorignies et en invitant la presse à une rencontre d’information : ils demandent à être reçus en urgence par Mr Borloo, Ministre en charge des transports.

- Sans réponse du Ministère, de bloquer à partir du Lundi 26 Avril, pour une durée illimitée, les voies d’eau aux frontières belgo-françaises, et sur l’axe menant au port de Dunkerque,

demandent pour la batellerie Française :

- La publication d'un arrêté Ministériel rendant applicable l’article 209 du Code du Domaine Public Fluvial interdisant le travail à perte en retenant la définition du seuil légal de rémunération mis au point par la profession à partir des résultats de l’étude NEA de 2003 réactualisée et avec les critères retenus par les bateliers.

- La définition des moyens mis en oeuvre pour assurer un contrôle effectif et rigoureux du respect de ce seuil de légalité.

- L’indexation des prix du carburant pour les contrats d'affrètement au voyage.

- Une aide totale pour les équipements imposés tels que l'AIS qui répondent uniquement aux besoins des gestionnaires d'infrastructure et des Etats.

demandent aux autorités:

- de mettre en place les conditions effectives d’interdiction de travail à perte dans les autres modes de transport (routier et ferroviaire).

- D'exiger au niveau européen que les même critères soient mis en place dans l'ensemble des pays européens pour mettre un terme aux pratiques scandaleuses de concurrence déloyale qui s'instaurent au détriment des professionnels navigants.

appellent tous les confrères européens

- à se mobiliser sur les mêmes revendications

- à les rejoindre dans des actions coordonnées.

Pour le Collectif Nord de La Glissoire - Didier Carpentier









A tous les bateliers :



Sur le bassin de la Seine , des actions sont en préparation , notamment pour le Vendredi 23 Avril à Paris : prenez contact pour y participer.:

Daniel Claeys (tèl 06 81 69 17 31) ou Andy Fouquier (tèl 06 99 70 35 50)



Sur les autres secteurs, partout où il est possible de vous rassembler, contactez nous pour vous aider à vous organiser, et informez nous des décisions que vous prendrez pour nous permettre d'assurer la coordination.

( Jacques Delhay tèl o6 22 93 35 51 ou Didier Carpentier tèl 06 83 87 78 52)



Prenez garde aux provocations et agitateurs de toutes sortes, et dans tous les cas, avertissez la brigade de Gendarmerie du secteur si vous organisez un barrage ou une manifestation : ils sont là pour vous aider. Des préavis d'action ont été envoyés aux préfectures régionales, mais localement, n'hésitez pas à appeler la préfecture, et confirmer par un courrier. Sur le lieu des manifestations, ne soyez pas surpris de la présence de quelqu'un des renseignements généraux : c'est normal, et le gros intérêt de leur présence, c'est qu'ils font remonter l'information aux ministères très rapidement . Jacques DELHAY

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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Mar 20 Avr 2010 07:20

N° 28 – Mardi 20 Avril 2010




Définir le seuil de légalité du Fret Fluvial
La Glissoire propose une démarche innovante

A partir d’une étude réalisée par le cabinet néerlandais NEA sur le coût d’exploitation des bateaux de navigation intérieure, la Glissoire a défini les critères de calcul à prendre en compte pour définir le seuil en dessous duquel le syndicat demande au Ministre des transports de décider par arrêté Ministériel qu’il s’agira de travail à perte, sanctionné par l’article 209 du code du domaine Public Fluvial.
Ce mode de calcul s’appuie sur la grille NEA actualisée sur la base de l’indice INSEE :

Etude NEA Actualisée Avril 2010
(indice des prix à la consommation INSEE)
Grand H Navigation Heures Navigation H d'attente Attente
tonnage à charge à vide générale Chrgt/dechrgt
Temps Forfait10H Forfait 24 h forfait 12 h
réel par voyage par voyage par voyage

250t 46,42 € 44,55 € 34,47 € 28,68 €
350t freycinets 52,47 € 49,64 € 37,55 € 31,58 €
500t 61,49 € 57,29 € 42,17 € 35,94 €
750t 78,32 € 71,78 € 51,66 € 44,98 €
1000t 97,45 € 88,57 € 63,49 € 56,19 €
1250t 119,35 € 108,13 € 78,11 € 69,78 €
1500t 139,65 € 126,09 € 91,17 € 81,80 €
1750t 160,50 € 144,62 € 104,81 € 94,55 €
2000t 181,72 € 163,49 € 118,83 € 107,68 €
2250t 203,01 € 182,45 € 132,95 € 120,91 €
2500t 223,18 € 200,28 € 145,97 € 133,06 €
2750t 239,72 € 214,49 € 155,38 € 142,00 €
3000t 254,46 € 226,89 € 163,00 € 149,16 €
3250t 267,10 € 237,19 € 168,53 € 154,22 €
3500t 277,37 € 245,11 € 171,71 € 156,93 €
Par capacité de charge maximum, la grille définit un coût horaire de chaque étape d’un transport..

Nous proposons de retenir les critères d’application suivants :
1 - Temps de Navigation à charge : temps réel
2 - Retour à vide : forfait de 10 H par voyage (qui nous est apparu comme une moyenne très raisonnable)
3 - Heures d’attente générales : comme toute personne qui vit de son travail, nous estimons que le batelier a droit à un repos comparable au repos hebdomadaire : ceci est NOUVEAU et n’a jamais été formulé.
Dans notre cas, après plusieurs jours de travail à 12 ou 14 h par jour, ces jours d’arrêt sont indispensables et permettent aussi d’assurer quelques opérations de maintenance à bord (le jardin dominical du batelier)
Ces temps d’attente ne doivent pas être négociables : nous proposons qu’ils soient fixés de la façon suivante :
- pour un voyage jusqu’à 12 heures de navigation à charge : 6 heures pris en compte
- pour un voyage jusqu’à 24 heures de navigation à charge : 12 heures prises en compte
- pour un voyage jusqu’à 36 heures de navigation à charge : 18 heures prises en compte
- pour un voyage de plus de 36 heures de navigation à charge : 24 heures prises en compte
4 - Mise à disposition du bateau pour Chargement et déchargement : NOUS PROPOSONS UNE FORMULE TOTALEMENT NOUVELLE QUI EFFACE TOUTES LES REGLES PRECEDENTES .
Dans le calcul du seuil de légalité, on estimera à priori que le PORT est correctement équipé et géré rationnellement, ce qui lui permet de charger et vider le bateau en un temps très court. Dans l’annonce du prix de transport, on va estimer le temps nécessaire à 6h pour charger et 6 h pour vider. Si le port retient le bateau plus longtemps, il paie tout simplement les heures en plus au tarif correspondant .
Le délai court à partir de l’heure contractuellement fixée pour la MISE à QUAI au chargement et à partir de l’HEURE d’ARRIVEE au port de déchargement, sachant que le transporteur aurait l’obligation de s’annoncer 24h avant pour permettre la programmation.
COMMENTAIRE :

Cette proposition permet au client correctement équipé ou travaillant avec un manutentionnaire efficace de réduire les temps d’immobilisation des bateaux dans les ports et donc de bénéficier d’un prix attractif pour son transport.
Pour le batelier il est source d’une meilleure rentabilité puis qu’il réduit ainsi les coûts d’attente dans les ports.

Le système permet surtout de laisser le choix au client (ou au port) d’opter pour retarder ou non le chargement ou le déchargement d’un bateau pour faire du train ou du camion : il devra alors payer le temps qu’il bloque le bateau et il lui appartiendra de calculer son avantage financier. Mais cela mettra un terme à des pratiques antérieures ,vieilles d’un siècle qui conduisait en fait à utiliser le bateau dans un port comme silo de stockage gratuit pendant plusieurs jours sans la moindre indemnité pour le transporteur.

Avec l’évolution des matériels de manutention et une logistique correcte, ces règles de contre performances imposées à la batellerie doivent disparaître et le client performant doit tirer bénéfice de ses investissements. Par contre le client qui dépasse les délais supportera tout simplement les heures en supplément au taux correspondant au coût du bateau tel que défini sur la grille.

Cette Proposition est le fruit d’une réflexion menée par de nombreux bateliers, mais elle peut encore être affinée : il appartient à chacun de vous de se mettre à la calculatrice et nous dire ce que vous en pensez.

Voici une petite grille qui permet facilement de calculer le coût pour un voyage classique.
Dans le cadre de contrats à voyages multiples, les critères peuvent être revisités pour tenir compte des temps réels à vide et dans les ports, quand ils sont connus

Calcul voyage de … …………………….à……… ………
Gd Tonnage =
Temps Prix sur la grille Montant
Navigation à charge
Navigation à vide 10 H
Attente Générale
Chargt/Déchargt
Montant Total =
Ajouter Commission affrètement %
Taxes VNF =
Coût du Voyage =
Divisé par tonnage embarqué =
Prix /Tonne =


Réaction d’un courtier

J’ai reçu un mot de contestation de la société Van Reeth : « Bonjour Monsieur Delhay,
Pour ma part je conteste l’affirmation suivante que vous faites dans votre texte que j’ai reçu par un collègue: « Cette grille a été reconnue par les courtiers présents comme représentative des coûts réels d’exploitation et les critères retenus par la Glissoire n’ont pas fait l’objet de contestations ».
Je n’ai fait que ça de contester ! Bien sûr libre à vous de ne pas m’entendre.
Bien cordialement,Christian GRANIER. »
J’avoue bien humblement avoir mal compris : Monsieur Granier a clairement dit son désaccord sur l’idée que la profession définisse elle même le seuil légal et j’avais bien compris qu’il n’envisage l’avenir que s’il peut disposer d’une batellerie corvéable à merci, mais je n’ai pas entendu qu’il a contesté le contenu de la grille lorsque certains de ses confrères ont dit leur intérêt pour notre démarche.

Rencontre avec les syndicats Belges :

Mercredi 21 Avril à 13 h, La Glissoire rencontre à Brugges les représentants des syndicats « Bond van Eigenschippers » et « V.B.R. » : merci à Jonathan fay du Nomadis qui depuis le début de notre action a mis toute son énergie à essayer de rapprocher les Bateliers belges et Français dans la démarche.

Il est 6h00 à l’heure où ces lignes sont écrites
et le canal est barré à Dorignies
pour toute la journée du Mardi 20 Avril 2010.
A 11h00 nous avons rendez vous avec la Presse
Des confrères sous pavillon belge nous apportent leur soutien.



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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Mar 20 Avr 2010 09:33

De notre envoyé spécial à Douai, vous pouvez vérifier que Douai est bouché...

Douai - 20 Avril 2010


Crédits Photos : Vincent
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Mar 20 Avr 2010 09:34

Et puis sur la gauche de la photo tout en bas... Un PETITE-SYNTHE :wink:
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar batelier18 » Mar 20 Avr 2010 15:50

Bien joué les gars !!!! enfin de l'action ^^

A quand les actions au niveau européen ? a partir du moment ou nous bloquerons le rhin ,le gouvernement et Bruxelles vont enfin écouter les batelier et le massacre de notre profession prendra fin !
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar ANDY » Mar 20 Avr 2010 16:09

A verifier il parait un barrage sur LIEGE
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